12 décembre 2013

PixelHumain 12/12/2013


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30 novembre 2013

PixelHumain 11/30/2013

  • Tags: no_tag

    • Rendre ses données accessible au public, et après?
    • «Une fois ouvertes, ces informations sont peu utilisées sans motivations»
    • . Le spécialiste conseille la mise en place d’un concours adressé au développeurs d’applications et de site Internet.
    • La SNCF a, par exemple, demandé à ses usagers de lui faire part de ses propositions d’applications pour améliorer le service des trains de banlieue. Parmi les vainqueurs se trouve un programme donnant le taux de remplissage des rames de trains.
    • En Suisse, les Transports publics genevois ont été les premiers à ouvrir leur base de données contenant les horaires en temps réels. Un concours a été lancé et cent demandes de fichiers ont été faites, se félicite Antoine Stroh, son responsable de l’Open data

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28 novembre 2013

PixelHumain 11/28/2013

  • Tags: bitcoin, pixelhumain

    • Une solution idéale serait de proposer un système d’échange monétaire libre et décentralisé. Un tel système existe et a un nom : Bitcoin.

      Techniquement, le fonctionnement de Bitcoin est relativement complexe, se basant sur des algorithmes cryptographiques et le peer-to-peer. Le gros problème d’une monnaie virtuelle est d’éviter la « double dépense ». Par essence, une information virtuelle peut être répliquée à l’infini, problème qui tracasse l’industrie musicale depuis plusieurs années.

      Bitcoin résout ce problème en utilisant le peer-to-peer. Lorsque Alice donne un bitcoin à Bob, elle rend la transaction publique. Les participants au réseau bitcoin (les « mineurs ») vérifient que la transaction est légitime en s’assurant que, dans leur historique des transactions, Alice est bien la dernière personne à avoir reçu ce bitcoin précis, chaque bitcoin étant unique. Les « mineurs » annoncent sur le réseau que la transaction est confirmée. Quand suffisamment de « mineurs » ont confirmé la transaction, Bob peut considérer que Alice ne pourra plus dépenser son bitcoin et qu’il en est donc le propriétaire. Si Alice tente de redépenser son bitcoin, les « mineurs » refuseront la transaction, arguant que, d’après l’historique, Bob est le légitime propriétaire du bitcoin.

      Pour encourager les « mineurs » à faire ce travail de vérification, le réseau gratifie le premier mineur à vérifier chaque bloc de transactions d’un bonus. Ce bonus, qui est pour le moment de 50 bitcoins, décroît avec le temps et a pour conséquence de distribuer la monnaie graduellement à travers le réseau.

    • Le nombre de bitcoins ainsi générés étant une fonction décroissante, on a pu calculer que le nombre total de bitcoins ne dépasserait jamais 21 millions.

      Intrinsèquement, le bitcoin n’a aucune valeur. C’est juste la preuve qu’un échange a été fait. Mais n’en est-il pas de même pour n’importe quelle monnaie ?

    • Une véritable économie parallèle s’est développée, principalement basée sur la spéculation. La valeur du bitcoin est passée de 0,01€ en novembre 2010 à 25€ en mai 2011, avant de redescendre aux alentours de 10€ en juin 2011.
    • Beaucoup s’étonnent notamment au fait d’attacher de la valeur à quelque chose qui n’en a pas. À ce sujet, le bitcoin ne diffère pas d’un bout de papier ou même d’un morceau de métal jaune brillant. La valeur attachée à un objet est en effet liée à la confiance que le possesseur a de pouvoir échanger cet objet. Mais entre accorder sa confiance à un gouvernement et l’accorder à un réseau P2P décentralisé, il y a un pas que beaucoup hésitent à franchir.
    • Bitcoin peut être considéré comme un gigantesque SEL à l’échelle d’Internet.
    • Le bitcoin n’est-il pas une gigantesque pyramide de Ponzi ?
    • Si elle n’est pas exempte de critiques, Bitcoin semble à ce jour la seule alternative libre et décentralisée utilisable.
    • mon plus grand cauchemar est de me réveiller un matin avec une petite tête blonde me demandant auprès de mon lit: « Papa, tu faisais quoi quand les crédits Facebook sont devenus l’unique moyen de paiement sur internet ? »

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23 novembre 2013

PixelHumain 11/23/2013

  • Radio : Retour d'expérience de V. Ricordeau le co fonfateur de kisskissbankbank sur les projets de crowdfunding. 

    Tags: no_tag

    • Les clés de la finance participative
    • Plus de 1500 plateformes internet, près de 6 milliards de dollars mobilisés à travers le monde en 2013, la finance participative n’est plus un micro phénomène, mais une véritable source de financement pour créer votre entreprise, ou monter un projet artistique. Comment ça fonctionne ? Pouvez-vous en bénéficier ?

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21 novembre 2013

PixelHumain 11/21/2013


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15 novembre 2013

PixelHumain 11/15/2013

  • Tags: pixelhumain

    • Le projet de loi habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens a été publié le 13 novembre. Une première révolution est déjà actée par le texte : le silence gardé par l’administration vaudra désormais acceptation, une mesure qui rentrera en vigueur dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la loi pour les décisions de l’Etat, et de deux ans pour celles émanant des collectivités locales.
    • des mesures vont être prises pour permettre aux administrés de saisir les autorités administratives par voie électronique, et de leur répondre par la même voie.
    • Le gouvernement est également autorisé à simplifier les démarches auprès des administrations et l’instruction des demandes, en les adaptant aux évolutions technologiques.
    • Un code relatif aux relations entre le public et les administrations va être élaboré, qui regroupera et organisera les règles générales relatives aux procédures administratives non contentieuses régissant les relations entre le public et les administrations de l’Etat et des collectivités territoriales, les établissements publics et les organismes chargés d’une mission de service public. Il rassemblera les règles générales relatives au régime des actes administratifs.
    • Il faudra évidemment que les technologies suivent et que soient mises en place des interfaces accessibles et fiables pour les administrés. On garde encore en mémoire les ratés de la mise en place d’outils de communication entre les collectivités locales et les services de l’Etat de type Chorus, qui ont mis plusieurs mois, voire années, à être opérationnels.

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22 octobre 2013

PixelHumain 10/22/2013

  • Tags: no_tag

    • L’Etat avance aussi vite qu’il le peut. Les initiatives d’Etalab (2) et du SGMAP pour libérer vont dans le bon sens…mais très lentement. On libère les fichiers un par un, on les arrache à l’administration, mais on reste dans un cycle très artisanal de fabrication de ces fichiers.
    • Dans ces conditions, l’open Data fait office de révélateur violent de cette situation et met en évidence l’approche morcelée et peu cohérente entre les systèmes d’informations des administrations.
    • D’un point de vue technique, l’Open data est la partie visible de l’iceberg, l’important se passe en amont. Nous sommes actuellement, et dans de nombreux pays, à un stade très artisanal de la diffusion des données produites par les administrations. A l’exception d’administrations telles que la DILA, l’IGN ou l’INSEE qui sont équipées nativement, pourrait-on dire, pour diffuser des données, les ministères ou les établissements publics peinent à diffuser. C’est tout à fait normal : tant qu’on cherchera à faire diffuser des données sans s’intéresser aux back-offices de production de ces données, aux logiciels aux normes et aux process, on ne réussira qu’à diffuser ponctuellement des fichiers extraits au forceps et, le plus souvent, manuellement.
    • L’open data ce n’est pas cela. C’est un mode industriel et production et de diffusion de données organisé en conséquence.
    • Le soutien à l’innovation et à la réutilisation qu’effectue Etalab avec l’organisation des concours « Dataconnexions » méritent d’être salués car il faut du courage, de la persévérance…et du temps pour qu’un écosystème de réutilisateurs « jeunes pousses » se mette en place.
    • Je crois que la France, avec son administration très puissante et présente, a pris l’open data dans le mauvais sens. Ouvrir un robinet dont rien ne sort n’a pas de sens. Au-delà de la refonte nécessaire de notre politique numérique administrative qui prendra entre 3 et 10 ans, il faut convaincre, voire forcer, l’administration à diffuser ses données. Ce n’est possible que si on crée les conditions pour que l’administration devienne la première bénéficiaire de l’open data. Il faut que l’administration y trouve des avantages, son intérêt. Sinon les freins perdureront.
  • Tags: pixelhumain, git


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12 octobre 2013

PixelHumain 10/12/2013

  • Tags: no_tag

    • Villes en biens communs
    • Zones urbaines transformées en jardins partagés, savoirs partagés versés dans l’encyclopédie « Wikipedia », cartographie « open street map » nourries par les utilisateurs, logiciels libres, savoirs traditionnels, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaire, fours à pains partagés, système d’irrigation agricole partagé, semences libres, contenus éducatifs ouverts, réseaux d’échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes... les initiatives fleurissent.
  • Tags: ville, opensource, biencommun

    • Pour Valérie Peugeot, présidente de l’association VECAM (un réseau de réflexion sur l'internet citoyen), cette démarche permet de de remettre le citoyen au coeur de l'espace politique
    • La démarche repose aussi sur l'idée que le schéma de pensée des logiciels libres peut s'appliquer à l'organisation de nos sociétés.
  • Tags: pixelhumain

    • Un monde, même de plus en plus numérique, a besoin de lieux : des lieux pour la rencontre, le travail collaboratif, des événements, de la médiation, des contacts client-usagers, des échanges, des formes d’apprentissage, du prototypage

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11 octobre 2013

PixelHumain 10/11/2013

  • Tags: pixelhumain, opendata, opensource

    • Etalab a conçu la « Licence Ouverte / Open Licence ». Cette licence, élaborée en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, facilite et encourage la réutilisation des données publiques mises à disposition gratuitement. La plateforme des données publiques gratuites de l’Etat
    • Une grande liberté de réutilisation des informations :
      • Une licence ouverte, libre et gratuite, qui apporte la sécurité juridique nécessaire aux producteurs et aux réutilisateurs des données publiques ;
      • Une licence qui promeut  la réutilisation la plus large en autorisant la reproduction, la redistribution, l’adaptation et l’exploitation commerciale des données ;
      • Une licence qui s’inscrit dans un contexte international en étant compatible avec les standards des licences Open Data développées à l’étranger et notamment celles du gouvernement britannique (Open Government Licence) ainsi que les autres standards internationaux (ODC-BY, CC-BY 2.0).
      • Une exigence forte de transparence de la donnée et de qualité des sources en rendant obligatoire la mention de la paternité.

      • Une opportunité de mutualisation pour les autres données publiques en mettant en place un standard réutilisable par les collectivités territoriales qui souhaiteraient se lancer dans l’ouverture des données publiques.

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30 septembre 2013

PixelHumain 09/30/2013

  • Tags: opendata, licence, juridique, ville, city

    • La réponse à l’enclosure existe et elle n’est pas dans l’interdiction de réutilisation. Elle consiste, je pense, à considérer que le patrimoine est un bien commun et qu’il doit le rester quel que soit son mode d’exploitation. La clôture est interdite, seul l’accès à l’innovation peut être soumis à un paiement. Autrement dit : le patrimoine doit toujours être en accès libre.

      [...] Il y aurait quelque chose de noble pour les archivistes à abandonner leurs réticences pour adopter ce genre de licence. Ils feraient ainsi du patrimoine culturel un bien commun contaminant, dont les caractéristiques se transmettraient à chaque création qu’il aurait suscitée. Toute innovation réalisée à partir d’un bien commun devient elle-même un bien commun.


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2 septembre 2013

Pixel Humain a "Saint Denis Plage"

Le Pixel Humain sera projeté a Sindni lors de l'événement "Saint Denis Plage" organisé par Pardon.
Cela se passe ce Jeudi 5 Septembre à 18h30 au café KTDral ruelle Saint Paul à Saint Denis.
Installation de transat dans la ruelle et projection des vidéos Pardon et celle du PH !
Un bar extérieur sera mis en place avec préparation de Mojito.
Au plaisir de vous y voir !

1 septembre 2013

PixelHumain 09/01/2013


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26 août 2013

Pixel Humain aux RMLLD

L'équipe Pixel Humain était présent ce week-end aux RMLLD (Rencontres Mondiales Décentralisées du Logiciel Libre)

Citoyens, Associations, Entreprises, Collectivités... le Pixel Humain a été ravi de vous y rencontrer et d'échanger avec vous !


Merci à vous tous d'être venus à notre rencontre, et pour l'intérêt que vous portez au projet :
• L'équipe de la ville de St Joseph 
• DSI Tampon
• CASUD
• Nos futurs bénévoles développeurs
• Des associations fantastiques,
• Un partenaire mauricien
• Daniel Waro et son association KazKabar
• (...)

À très vite!
Nous reprenons tous nos fonctions, et continuons à travailler au projet ! 

Les RMLLD se déroulaient  au Gymnase Henri Ganofsky - SAINT-JOSEPH

Nous nous sommes concocté un bien joli stand pour vous accueillir

21 août 2013

PixelHumain 08/21/2013

  • Tags: democratie, pixelhumain, lois

    • Le sentiment national s’affirme dans l’usage des langues, dans les souvenirs communs, dans tout ce qui constitue la culture nationale. En outre, le fait d’être ressortissant d’une nation crée des droits objectifs
    • ainsi que des devoirs
    • Johann-Gottlieb Fichte développe une conception dite " communautariste " ou " ethnique " de la nation. Celle-ci se définit surtout comme le rassemblement des hommes et des femmes qui, partageant une culture, des origines et surtout une langue, constituent une communauté homogène, à laquelle les étrangers n’appartiennent pas. Lorsque l’ouvrage de Fichte est écrit, l'Allemagne est divisée en de multiples royaumes, et en partie occupée par les troupes de Napoléon. La langue, la culture et les origines sont alors les seuls points communs de tous les Allemands
    • en Allemagne, le droit de la nationalité était fondé, il y a seulement quelques années, sur le " droit du sang " (l’acquisition de la nationalité dépend surtout de la nationalité des parents), quand en France, il repose essentiellement sur " le droit du sol "
    • l’État est une abstraction, une construction purement théorique imaginée par l’intelligence humaine pour être le support du pouvoir politique. C’est à la Renaissance que des philosophes comme Machiavel (1469-1527) ou Bodin (1530-1596) ont progressivement construit la notion d’État.
    • L'organisation du pouvoir politique se traduit, par l'émergence progressive d'un État, distinct de son chef. L'État assure la permanence du pouvoir et la pérennité de la société.
    • Des auteurs ont décrit le pouvoir politique comme une force d’organisation. C’est en effet lui qui a la responsabilité de définir les règles composant l’ordre social désiré par la majorité des citoyens
    • Le pouvoir est donc indispensable à la survie d’une société.
    • Parce que l’exercice du pouvoir politique donne beaucoup de puissance aux personnes qui en sont chargées, et parce que cela fait peser sur elles de lourdes responsabilités, leur désignation pose de nombreuses questions 
    • L’homme devient acteur de son histoire et trouve une marge d’action nouvelle par rapport à la providence. Machiavel est ainsi à l’origine de l’autonomie du politique.
    • évidence les cinq " monopoles " qui font disparaître les libertés : policier - l’ordre règne par la terreur ; idéologique – l’idéologie officielle est dominatrice  ; médiatique – la presse est totalement contrôlée et la communication n’est que propagande  ; militaire – l’État contrôle la force armée dans une volonté de puissance ; économique - la production est placée sous le contrôle de l’État.
    • Ces cinq monopoles sont entre les mains d’un parti unique qui concentre tous les pouvoirs. Le système, entièrement centralisé, est dirigé par un chef dictatorial, appuyé sur une élite restreinte.
    • si les individus ont ainsi renoncé à ce qu’il y a d’humain et de libre en eux, c’est certes parce qu’ils ont disparu derrière la progression de la société de masse, mais c’est aussi parce qu’ils vivent le sentiment de la " désolation ". Cette notion recouvre, pour la philosophe, " l’expérience d’absolue non appartenance au monde… étroitement liée au déracinement et à l’inutilité dont ont été frappées les masses modernes depuis le commencement de la révolution industrielle ".
    • En 1748, Montesquieu énonce les principes de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire
    • c’est surtout Jean-Jacques Rousseau qui, dans Le Contrat social en 1762, affirme que la souveraineté politique relève exclusivement du peuple, lequel est constitué de citoyens libres, obéissant aux lois, qui sont l'expression de la " volonté générale ", c’est-à-dire de la volonté du peuple lui-même
    • " tout le peuple " forme un corps civique qui a la capacité de faire et défaire les rois.
    • la " multitude qui est gouvernée " n’est qu’une agglomération d’individus sans cohérence ni unité.
    • Le peuple est en revanche " la multitude qui gouverne ", c’est-à-dire l’association des individus qui, constituée, devient une personne civique unique. Le peuple ainsi conçu est en mesure d’agir dans un sens déterminé, quand la " multitude " est en quelque sorte marquée par la juxtaposition de sentiments particuliers et, par conséquent, dans l’impossibilité de se déterminer.
    • c’est le peuple qui règne, en quelque sorte d’État que ce soit 
    • Du Contrat social (1762), jette les fondements théoriques des régimes politiques modernes et de la démocratie. Pour Rousseau, le système politique doit en effet reposer sur le contrat social, c’est-à-dire une association entre les membres du groupe, association qui permettra de dépasser les intérêts de chacun pour laisser émerger l’intérêt général
    • Cette association est forte : elle dépasse le simple rapprochement entre les êtres humains pour atteindre " l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté ".
    • De ce contrat, naît la volonté générale, expression de la volonté du peuple lui-même, perçu comme un corps politique unique, abstrait et supérieur à la somme de tous les individus. Le citoyen est l’individu qui a accepté, en s’associant au Contrat social, de perdre sa liberté d’homme vivant à l’état de nature, pour conquérir les libertés et les droits proprement civils que lui garantissent les lois, expression de la volonté générale. Le citoyen est donc à la fois, à l’origine des lois et en est le premier destinataire. Il est souverain.
    • Un État est démocratique lorsqu’il est gouverné par les représentants du Peuple qui exercent le pouvoir au nom de ce dernier. Mais l’exercice du pouvoir ne doit pas être l’occasion de tuer la démocratie.
    • Dans De l’esprit des lois, il affirme que le pouvoir ne doit jamais être concentré entre les mains d’une seule autorité.
    • les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire – et de les confier chacun à des organes distincts. Seul un tel système, où les pouvoirs s’équilibrent entre eux, permet d’éviter une dérive arbitraire.
    • Alors que les États-Unis disposent d’une cour suprême depuis fort longtemps (1787), il a fallu attendre la Constitution de la Ve République (1958) pour que la France dispose d’un organe efficace de contrôle de constitutionnalité. Le Comité constitutionnel prévu par la Constitution de 1946 n'a en pratique, joué aucun rôle. Cette réticence française s’explique par la force de la tradition républicaine qui, en partie fondée sur les thèses de Rousseau, considère que rien ne peut s’imposer à la souveraineté populaire, exprimée et représentée par le Parlement et par lui seul.
  • Tags: pixelhumain, lois

  • Tags: pixelhumain, lois


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9 août 2013

PixelHumain 08/09/2013

  • Exemple d'un déploiement d'un boulevard 3.0 à Nice. Il y a plein de points communs avec le PH...

    Tags: ville, connectée, nice, participation

    • Une ville « connectée » à ses habitants
    • Imaginez une ville où les services publics s’optimiseraient en temps réel afin d’offrir à ses habitants un confort de vie créateur de liens sociaux et plus respectueux de l’environnement.
    • - lancé en Février 2013, le projet « Spot Mairie ». Le principe ? Une mairie virtuelle, où les citoyens de Nice peuvent effectuer leurs démarches administratives depuis une cabine installée dans un centre commercial.
    • En premier temps, des services d’optimisation logistique qui permettent  à la mairie de Nice d’économiser de l’argent ou de générer du budget. Comme exemple, on peut citer le service d’optimisation de l’éclairage publique, la gestion du stationnement en temps réel ou du ramassage des ordures.
    • La dernière innovation
    • la ville est entièrement propriétaire de ses données
    • elle aura également beaucoup plus de facilités à ouvrir sa plate-forme de services numériques à d’autres citoyens-acteurs qui souhaiteraient apporter leur pierre à l’édifice.
    • Enfin, il faut trouver un modèle économique durable où des nouvelles applications vont générer des revenus ou des économies afin de grandement financer les autres applications socialement utiles et permettre d’inscrire le projet dans le temps.
    • . La ville connectée décloisonne les informations, casse les silos. Or les services municipaux fonctionnent la plupart du temps séparés les uns des autres et de nouveaux process doivent être redéfinis.
    • é une première application à visée socialisante du nom de Digital Graffiti.
    • histoire culturelle de la ville
    • se donner rendez-vous plus facilement
    • un fil d’actualité reliant l’ensemble des informations municipales de Nice (travaux, événements culturels, etc.)
    • les commerçants locaux auront la possibilité de faire la promotion du savoir-faire de leur enseigne
    • Une information rapide et participative permet une action efficace et adéquate, plus en lien avec les aspirations des protagonistes d’une ville : ses habitants.
    • Comment imaginez-vous la ville du futur ?

      J’imagine une ville qui favorise le contact humain tout en proposant à ses concitoyens des services performants tant du point de vue administratif, social, qu’écologique. En clair, une ville du bien vivre où la vie est « fluide », agréable et participative.


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29 juillet 2013

Vous avez été nombreux à venir nous rendre visite ce samedi 27 Juillet 2013 sur notre stand Pixel Humain, et nous vous en remercions.

Nous participions au Festival Urbain, ce qui nous a permis de vous rencontrer, de se présenter, de présenter le Pixel Humain. Pour cela, nos Pixels Artistes avaient préparé une petite série d'affiches, que nous vous invitons à découvrir ci-dessous !

Merci encore d'être venus à notre rencontre, merci pour ces échanges fructueux et constructifs, à bientôt ! On se remet au travail !!

Voici quelques photos : 


PixelHumain 07/29/2013


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23 juillet 2013

PixelHumain 07/23/2013


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21 juillet 2013

PixelHumain 07/21/2013

  • Tags: pixelhumain, texte, lois

    • Les collectivités territoriales sont appelées
    • à mettre en place un programme d’Agenda 21 à leur échelle, intégrant les principes du développement durable, à partir d’un mécanisme de consultation de la population : ainsi naît l’Agenda 21 local.
    • « Elles jouent, au niveau administratif le plus proche de la population, un rôle essentiel dans l'éducation, la mobilisation et la prise en compte des vues du public en faveur d'un développement durable »
    • La mise en œuvre peut s'appuyer sur des logiciels[1].
    • En France
    • La démarche Agenda 21 d'élaboration d'un projet de territoire répondant aux principes du développement durable s'appuie désormais sur des fondements législatifs. À la Loi Voynet, votée en 1999
    • la loi relative à la démocratie de proximité (2002)
    • Chacune de ces lois propose aux collectivités locales maîtres d'ouvrage des outils qui favorisent, au plan local, une politique de développement durable dans le sens des orientations de Rio de 1992.
  • Tags: pixelhumain, statistics

  • Tags: pixelhumain

  • "La concertation publique est une démarche visant à associer la population à une prise de décision publique."

    Tags: pixelhumain, texte, lois

    • Cette procédure de plus en plus utilisée s'inscrit dans une tradition démocratique. L'agora athénienne, la révolution communale à l'époque médiévale permet à la bourgeoisie naissante d'être associée à des prises de décision (fiscalité, travaux locaux...) puis les cahiers de doléances au XVIIIe siècle illustre cette démarche. Ces dernières années, la concertation publique s'est renforcée car, tout à la fois, elle légitime l'action publique, elle illustre la transparence de l'action des décideurs et maîtrise les oppositions frontales tout en adaptant le projet aux attentes des populations concernées.
      • La concertation doit commencer en amont du projet
      • La concertation doit être aussi large que possible
      • La concertation est mise en œuvre par les pouvoirs publics
      • La concertation exige la transparence
      • La concertation favorise la participation
      • La concertation s'organise autour de temps forts
      • La concertation nécessite la présence d'un garant
      • La concertation fait l'objet de bilans
    • La concertation obligatoire. Il s'agit en premier lieu de la démarche classique de l'enquête publique à informer le public sur le projet, recueillir ses appréciations, suggestions ou contre-proposition avant que le projet ne soit définitivement arrêté. Cette loi a été complétée par d'autres dispositifs législatifs
    • Le cadre législatif est aujourd'hui très ouvert. Il fixe des objectifs et laisse au maître d'ouvrage une grande liberté dans son application
    • Des initiatives publiques.
    • L'agenda 21, les référendums locaux, les conseils de quartier sont des exemples de dispositifs de concertation qui vont dans ce sens. Les organismes en charge d'une mission d'intérêt général peuvent également être invités à engager ce type de procédure
    • Des initiatives privées. De plus en plus souvent, les acteurs privés s'inscrivent dans ce type de procédure afin de favoriser un meilleur partage des projets et une compréhension mutuelle entre riverains, usagers, clients, salariés
  • Tags: pixelhumain

    • si entre voisins, on partageait de la musique, des fichiers, et si on chattait, sans passer par Internet ?
  • Tags: pixelhumain

  • Tags: pixelhumain

    • Les conseils de quartier ont été créés par la loi du 27 février 2002, dite loi Vaillant, relative à la démocratie de proximité[1], dont les dispositions sont codifiées à l'article L. 2143-1 du code général des collectivités territoriales. Cette loi octroie également la possibilité de créer, dans les communes de plus de 80 000 habitants, des adjoints au maire chargés d'un ou plusieurs quartiers dont le rôle est de développer la participation citoyenne.
    • Les conseils de quartier disposent d'un budget de fonctionnement et d'un budget d'investissement (ou fonds de participation des habitants).
    • Le conseil de quartier n'a pas de pouvoir de décision, mais le maire et ses services peuvent le consulter sur les décisions affectant le quartier ou la ville.
    • La ville d'Arcueil reconnait aux assemblées de quartiers le droit de demander l’inscription d’une question à l’ordre du jour du conseil municipal.
    • Pour certaines municipalités, les conseils de quartier permettent de concurrencer des associations d'habitants
    • Ils laissent en effet tous les pouvoirs au maire (ou à l'élu délégué) et évitent que des gens s'investissent trop longtemps dans une problématique donnée sur leur territoire.
    • De manière générale, on trouve au sein des conseils de quartiers des élus municipaux, des personnalités représentatives, des associations et des habitants.
  • Tags: pixelhumain

  • Tags: pixelhumain

    • Les Groupes d'action municipale (GAM) sont des groupes qui ont été constitués dans des communes de France dans les années 1960 et 1970 par des militants qui considéraient que les partis politiques ne fournissaient pas de réponse adaptée aux besoins sociaux du moment. Ils constituent une expérience de démocratie participative à l'échelle locale. En 1971, on comptait environ 150 GAM à travers la France[1].
    • « Il apparait qu'un système de valeurs fondé sur le profit et non sur l'utilité sociale ne peut accepter que les hommes deviennent vraiment responsables dans l'entreprise ou dans la cité. C'est pourquoi ils s'appliquent à leur inculquer le respect de la hiérarchie et des situations acquises... Aux cotés des syndicats de travailleurs, des associations et mouvements qui se donnent des objectifs semblables, les GAM préparent dès aujourd'hui, à travers les actions qu'ils mènent, les prises de conscience et les mobilisations nécessaires pour que les citoyens se donnent les moyens d'exercer réellement leur pouvoir...ils aident les citoyens à reconnaître les conflits..qui résultent d'une situation d'inégalité (travailleurs et patrons, locataires et propriétaires,...administrés et "notables"). Ils incitent les citoyens à se regrouper pour affronter ces conflits, renverser les rapports de force »
    • Ces groupes ont été constitués - je cite la phrase de leur constitution - « par des militants et des animateurs qui considéraient que les partis politiques ne répondaient pas en tant que tels aux besoins des citoyens ». Et c'était une première expérience de « démocratie participative ».
  • Tags: pixelhumain, japon

    • C'est alors qu'apparurent les chōnaikai, associations informelles prenant le relai des anciennes structures communautaires de villages ou de quartiers.
    • au point que les américains les feront interdire durant les premières années de l'occupation de l'archipel.
    • Aujourd'hui, les chōnaikai sont très structurés puisqu'il existe au niveau national, une fédération de chōnaikai
    • L'automatisme de l'adhésion
    • Tout ménage qui s'installe dans un quartier est invité à adhérer au chōnaikai. Même si cette adhésion n'est pas obligatoire, elle est cependant indispensable pour faciliter la vie quotidienne de l'adhérent dans son environnement. Les ménages qui ne rejoignent pas le chōnaikai de leur quartier seront traités comme des étrangers ou du moins comme des gens de passage. Les étudiants ou les jeunes salariés qui logent dans une chambre louée, ne sont pas traités comme des adhérents à part entière, puisqu'ils sont considérés comme membre du ménage de leur propriétaire.
    • Le chōnaikai partage souvent le même territoire que la commune, et constitue ainsi une sorte de municipalité « bis »
    • De ce fait, il est amené par la municipalité « officielle » à sous-traiter certains dossiers, considérant alors le chōnaikai comme un interlocuteur incontournable pour la vie de la commune.
    • la plupart des informations municipales parviennent aux habitants par le biais du chōnaikai
    • l'esprit frondeur du chōnaikai n'a pas disparu pour autant, n'hésitant pas parfois à faire du lobbyisme pour défendre les intérêts des habitants du quartier, notamment en matière de défense de l'environnement, par l'organisation de manifestation ou la signature de pétitions. Conscient de son influence sur ses adhérents, le chōnaikai peut également appeler ses membres à voter pour tel ou tel candidat lors des scrutins électoraux.
  • Tags: pixelhumain, texte, lois

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    • Comment s’organise la démocratie locale ?

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17 juillet 2013

PixelHumain 07/17/2013

  • L'expérience de Band Cochon sur la mise en place de leur plateforme. Pas simple de s'intégrer dans le monde politique réunionnais... 

    Tags: expérience, politique, réunion, déchets, anonymat

    • Ce n'est pas la problématique des déchets qui est un tabou c'est le fait d'oser critiquer et de demander des comptes ainsi que de rappeler les articles de la loi et demander son application : c'est vraisemblablement considéré comme électoralement antipathique
    • Logiquement s'attaquer au problème et le mettre au grand jour ne devrait pas être risqué, mais être considéré comme d'utilité publique.
    • Ici personne au pouvoir ne tolère vraiment la critique, ils n'y sont pas habitués et dès le départ nous avons subi différentes attaques : quelques tentatives de piratage du site Web et du serveur : nous savons qui c'est puisqu'ils ont laissé leur adresse IP mais là n'est pas le débat, ils savent que nous savons cela suffit ...
    • Être indépendant signifie pouvoir dire la vérité. À partir du moment où vous êtes subventionnés par une collectivité, il est difficile de la pointer du groin au sujet de ce qui ne va pas.
    • Fondamental. Partant du principe qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit, nous avons préféré ne pas demander d'argent public car demander des subventions reviendrait à tuer le mouvement de protestation que représente Band Cochon. Cette indépendance n'est pas que financière, elle est aussi intellectuelle et morale. Nous avons la mémoire longue. Nous n'avons pas oublié comment certains mouvements ont été récupérés.
    • Au début, Saint-Paul, la pionnière des inscrits a en effet joué le jeu en signalant les sites nettoyés
    • Nous avons eu quelques épisodes où les services en charge du nettoyage ont déclaré à la mairie des sites nettoyés alors qu'ils ne l'étaient pas : un chasseur nous en a averti. Nous avons donc relayé l'information auprès du service environnement et nous avons le sentiment que c'est à partir de ce moment-là qu'ils se sont fait plus rares dans leurs interventions.
    • bandcochon.re

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