26 août 2013

Pixel Humain aux RMLLD

L'équipe Pixel Humain était présent ce week-end aux RMLLD (Rencontres Mondiales Décentralisées du Logiciel Libre)

Citoyens, Associations, Entreprises, Collectivités... le Pixel Humain a été ravi de vous y rencontrer et d'échanger avec vous !


Merci à vous tous d'être venus à notre rencontre, et pour l'intérêt que vous portez au projet :
• L'équipe de la ville de St Joseph 
• DSI Tampon
• CASUD
• Nos futurs bénévoles développeurs
• Des associations fantastiques,
• Un partenaire mauricien
• Daniel Waro et son association KazKabar
• (...)

À très vite!
Nous reprenons tous nos fonctions, et continuons à travailler au projet ! 

Les RMLLD se déroulaient  au Gymnase Henri Ganofsky - SAINT-JOSEPH

Nous nous sommes concocté un bien joli stand pour vous accueillir

21 août 2013

PixelHumain 08/21/2013

  • Tags: democratie, pixelhumain, lois

    • Le sentiment national s’affirme dans l’usage des langues, dans les souvenirs communs, dans tout ce qui constitue la culture nationale. En outre, le fait d’être ressortissant d’une nation crée des droits objectifs
    • ainsi que des devoirs
    • Johann-Gottlieb Fichte développe une conception dite " communautariste " ou " ethnique " de la nation. Celle-ci se définit surtout comme le rassemblement des hommes et des femmes qui, partageant une culture, des origines et surtout une langue, constituent une communauté homogène, à laquelle les étrangers n’appartiennent pas. Lorsque l’ouvrage de Fichte est écrit, l'Allemagne est divisée en de multiples royaumes, et en partie occupée par les troupes de Napoléon. La langue, la culture et les origines sont alors les seuls points communs de tous les Allemands
    • en Allemagne, le droit de la nationalité était fondé, il y a seulement quelques années, sur le " droit du sang " (l’acquisition de la nationalité dépend surtout de la nationalité des parents), quand en France, il repose essentiellement sur " le droit du sol "
    • l’État est une abstraction, une construction purement théorique imaginée par l’intelligence humaine pour être le support du pouvoir politique. C’est à la Renaissance que des philosophes comme Machiavel (1469-1527) ou Bodin (1530-1596) ont progressivement construit la notion d’État.
    • L'organisation du pouvoir politique se traduit, par l'émergence progressive d'un État, distinct de son chef. L'État assure la permanence du pouvoir et la pérennité de la société.
    • Des auteurs ont décrit le pouvoir politique comme une force d’organisation. C’est en effet lui qui a la responsabilité de définir les règles composant l’ordre social désiré par la majorité des citoyens
    • Le pouvoir est donc indispensable à la survie d’une société.
    • Parce que l’exercice du pouvoir politique donne beaucoup de puissance aux personnes qui en sont chargées, et parce que cela fait peser sur elles de lourdes responsabilités, leur désignation pose de nombreuses questions 
    • L’homme devient acteur de son histoire et trouve une marge d’action nouvelle par rapport à la providence. Machiavel est ainsi à l’origine de l’autonomie du politique.
    • évidence les cinq " monopoles " qui font disparaître les libertés : policier - l’ordre règne par la terreur ; idéologique – l’idéologie officielle est dominatrice  ; médiatique – la presse est totalement contrôlée et la communication n’est que propagande  ; militaire – l’État contrôle la force armée dans une volonté de puissance ; économique - la production est placée sous le contrôle de l’État.
    • Ces cinq monopoles sont entre les mains d’un parti unique qui concentre tous les pouvoirs. Le système, entièrement centralisé, est dirigé par un chef dictatorial, appuyé sur une élite restreinte.
    • si les individus ont ainsi renoncé à ce qu’il y a d’humain et de libre en eux, c’est certes parce qu’ils ont disparu derrière la progression de la société de masse, mais c’est aussi parce qu’ils vivent le sentiment de la " désolation ". Cette notion recouvre, pour la philosophe, " l’expérience d’absolue non appartenance au monde… étroitement liée au déracinement et à l’inutilité dont ont été frappées les masses modernes depuis le commencement de la révolution industrielle ".
    • En 1748, Montesquieu énonce les principes de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire
    • c’est surtout Jean-Jacques Rousseau qui, dans Le Contrat social en 1762, affirme que la souveraineté politique relève exclusivement du peuple, lequel est constitué de citoyens libres, obéissant aux lois, qui sont l'expression de la " volonté générale ", c’est-à-dire de la volonté du peuple lui-même
    • " tout le peuple " forme un corps civique qui a la capacité de faire et défaire les rois.
    • la " multitude qui est gouvernée " n’est qu’une agglomération d’individus sans cohérence ni unité.
    • Le peuple est en revanche " la multitude qui gouverne ", c’est-à-dire l’association des individus qui, constituée, devient une personne civique unique. Le peuple ainsi conçu est en mesure d’agir dans un sens déterminé, quand la " multitude " est en quelque sorte marquée par la juxtaposition de sentiments particuliers et, par conséquent, dans l’impossibilité de se déterminer.
    • c’est le peuple qui règne, en quelque sorte d’État que ce soit 
    • Du Contrat social (1762), jette les fondements théoriques des régimes politiques modernes et de la démocratie. Pour Rousseau, le système politique doit en effet reposer sur le contrat social, c’est-à-dire une association entre les membres du groupe, association qui permettra de dépasser les intérêts de chacun pour laisser émerger l’intérêt général
    • Cette association est forte : elle dépasse le simple rapprochement entre les êtres humains pour atteindre " l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté ".
    • De ce contrat, naît la volonté générale, expression de la volonté du peuple lui-même, perçu comme un corps politique unique, abstrait et supérieur à la somme de tous les individus. Le citoyen est l’individu qui a accepté, en s’associant au Contrat social, de perdre sa liberté d’homme vivant à l’état de nature, pour conquérir les libertés et les droits proprement civils que lui garantissent les lois, expression de la volonté générale. Le citoyen est donc à la fois, à l’origine des lois et en est le premier destinataire. Il est souverain.
    • Un État est démocratique lorsqu’il est gouverné par les représentants du Peuple qui exercent le pouvoir au nom de ce dernier. Mais l’exercice du pouvoir ne doit pas être l’occasion de tuer la démocratie.
    • Dans De l’esprit des lois, il affirme que le pouvoir ne doit jamais être concentré entre les mains d’une seule autorité.
    • les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire – et de les confier chacun à des organes distincts. Seul un tel système, où les pouvoirs s’équilibrent entre eux, permet d’éviter une dérive arbitraire.
    • Alors que les États-Unis disposent d’une cour suprême depuis fort longtemps (1787), il a fallu attendre la Constitution de la Ve République (1958) pour que la France dispose d’un organe efficace de contrôle de constitutionnalité. Le Comité constitutionnel prévu par la Constitution de 1946 n'a en pratique, joué aucun rôle. Cette réticence française s’explique par la force de la tradition républicaine qui, en partie fondée sur les thèses de Rousseau, considère que rien ne peut s’imposer à la souveraineté populaire, exprimée et représentée par le Parlement et par lui seul.
  • Tags: pixelhumain, lois

  • Tags: pixelhumain, lois


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9 août 2013

PixelHumain 08/09/2013

  • Exemple d'un déploiement d'un boulevard 3.0 à Nice. Il y a plein de points communs avec le PH...

    Tags: ville, connectée, nice, participation

    • Une ville « connectée » à ses habitants
    • Imaginez une ville où les services publics s’optimiseraient en temps réel afin d’offrir à ses habitants un confort de vie créateur de liens sociaux et plus respectueux de l’environnement.
    • - lancé en Février 2013, le projet « Spot Mairie ». Le principe ? Une mairie virtuelle, où les citoyens de Nice peuvent effectuer leurs démarches administratives depuis une cabine installée dans un centre commercial.
    • En premier temps, des services d’optimisation logistique qui permettent  à la mairie de Nice d’économiser de l’argent ou de générer du budget. Comme exemple, on peut citer le service d’optimisation de l’éclairage publique, la gestion du stationnement en temps réel ou du ramassage des ordures.
    • La dernière innovation
    • la ville est entièrement propriétaire de ses données
    • elle aura également beaucoup plus de facilités à ouvrir sa plate-forme de services numériques à d’autres citoyens-acteurs qui souhaiteraient apporter leur pierre à l’édifice.
    • Enfin, il faut trouver un modèle économique durable où des nouvelles applications vont générer des revenus ou des économies afin de grandement financer les autres applications socialement utiles et permettre d’inscrire le projet dans le temps.
    • . La ville connectée décloisonne les informations, casse les silos. Or les services municipaux fonctionnent la plupart du temps séparés les uns des autres et de nouveaux process doivent être redéfinis.
    • é une première application à visée socialisante du nom de Digital Graffiti.
    • histoire culturelle de la ville
    • se donner rendez-vous plus facilement
    • un fil d’actualité reliant l’ensemble des informations municipales de Nice (travaux, événements culturels, etc.)
    • les commerçants locaux auront la possibilité de faire la promotion du savoir-faire de leur enseigne
    • Une information rapide et participative permet une action efficace et adéquate, plus en lien avec les aspirations des protagonistes d’une ville : ses habitants.
    • Comment imaginez-vous la ville du futur ?

      J’imagine une ville qui favorise le contact humain tout en proposant à ses concitoyens des services performants tant du point de vue administratif, social, qu’écologique. En clair, une ville du bien vivre où la vie est « fluide », agréable et participative.


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