30 décembre 2012

PixelHumain 12/30/2012

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    • Marinaleda fonctionne en démocratie directe
    • Tous les aspects de la vie sociale, politique et économique de la commune y sont discutés et mis en œuvre collectivement par les citoyens.
    • Il n'y a pas de police à Marinaleda
    • maire de Marinaleda, est un militant de la gauche anticapitaliste régulièrement réélu depuis plus de 30 ans
    • Toutes les questions concernant la communauté
    • sont soumises à la concertation et au vote populaire au cours de la centaine d'assemblées générales qui se tiennent chaque année.
    • L'économie locale est principalement d'origine agricole
    • La collectivisation des terres, la présence d'une coopérative agricole populaire et d'une usine en sont des atouts majeurs.
    • Les bénéfices produits par la communauté ne sont pas distribués, mais réinvestis pour financer la création de nouveaux emplois ainsi que divers services et équipements municipaux
    • L'état a acheté les terres à la Duchesse et les a données à la municipalité et la terre ainsi récupérée a été partagée également entre tous
    • La somme à acquitter pour un logement se monte au final à 15,52 euros par mois.
    • À tout fils ou à toute fille d'habitant qui a besoin d'une maison, la mairie fournit le terrain, le matériel et l'architecte gratuitement, à condition que le futur habitant de la dite maison participe à la construction
    • Les ouvriers qui édifient la structure sont des professionnels de la construction, des maçons sous contrat de la mairie, qui viennent en renfort pour diriger les « autoconstructeurs » et pallier le manque de savoir-faire des habitants. Les futurs voisins d'un même quartier se mettent à travailler ensemble sur le groupe de maisons à construire
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    • le pouvoir y est aux villageois, et la démocratie, participative. Une expérience d’auto-gestion discrète mais bien rodée.
    • Tordères : commune autogérée, mode d’emploi
    • Nous voulions d’abord décider ensemble de ce que nous souhaitions défendre et ensuite déterminer qui serait candidat, disposé à défendre le bien commun et pas ses propres intérêts.
    • des idées essentielles se sont imposées
    • Que la population soit toujours impliquée dans les décisions du conseil municipal.
    • Que la liste ne soit pas exclusivement composée de notables ni de retraités
    • mais de « gens normaux » : hommes et femmes à parts égales, de tous âges, sans exclure les chômeurs, les précaires ni les personnes arrivant de l’étranger.
    • Quelles priorités pour le village ?
    • Maintenir l’école coûte que coûte.
    • Maintenir les emplois municipaux
    • réflexion sur l’urbanisme
    • protection des zones agricoles et naturelles
    • Continuer à bien vivre ensemble
    • conseil municipal
    • lettre aux habitants
    • tous les habitants du village, enfants et adultes confondus, peuvent à tout moment participer à n’importe quelle commission
    • 5 commissions municipales : Travaux, Environnement et Agriculture, Finances, Affaires sociales, Urbanisme
    • décisions fondamentales se prennent là
    • Les décisions ne sont pas actées si la participation est trop faible
    • Il n’est pas question de décider à la place de tous
    • Les habitants se réunissent par rue, ou par « quartier ». C’est à eux de lister les problèmes qu’ils rencontrent et d’envisager les solutions
    • au conseil municipal, on se contente de chercher le pognon et de voir si c’est jouable
    • faut reconnaître que la Commission Finances n’a aucun succès. Les gens ne se sentent pas compétents. Pourtant, comprendre le budget de la commune, et son fonctionnement, est primordial
    • Trop souvent, à l’échelle de la commune, de la ComCom, du département, les budgets et les questions « délicates » font l’objet de réunions officieuses, où l’on débat, questionne, se met d’accord. Puis, au conseil, dans les réunions ouvertes au public, les décisions sont votées en deux minutes. Elles demeurent incompréhensibles pour les non-initiés, ce qui est à mon sens dramatique.
    • Le problème de ce système est lié à l’usure de l’engagement
    • il faut que les mômes s’emparent de l’histoire de leur village. Même s’ils sont, par nature, un peu conservateurs
    • Un maire peut se sentir un peu seul ; il doit (ré)apprendre la discussion, la confiance, la discrétion, parce qu’il y a des moments que tu ne partages ni avec le conseil ni avec les commissions, des moments qui te plongent dans l’intimité des familles.
    • l’essentiel des prises de décisions qui concerne son fonctionnement est, comme pour n’importe quelle autre commune, régi par des lois et des règles instaurées par un Etat et une Constituti
    • on auxquelles nous obéissons
    • le quotidien communal dépend en large partie des dotations d’Etat qui sont versées, mais également des aides d’autres collectivités territoriales (Conseil Général, Communauté de Communes, etc.) sans lesquelles on crèverait tout bonnement
    • Trop souvent, ce qui bouffe les villages, ce sont de très vieilles querelles jamais réglées, notamment les querelles municipales.
    • La base de ce fonctionnement participatif, c’est la pacification. Ce que l’article ne précise pas, c’est qu’une des premières choses qui ait été faite a été de parler avec la liste adverse et de l’inviter à participer à la vie communale
    • commune de Beckerich
    • au Luxembourg, qui en plus et d’ici quelques mois devrait être autonome énergétiquement
    • Les habitants ont également décidé de « sortir de l’euro » à leur manière en lançant leur monnaie locale
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    • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
    • sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps
    • Ce haut lieu d’expérimentation sociale, qui a vu naître le théoricien anarchiste Proudhon et les coopératives ouvrières,
    • expérimente le pouvoir réel aux citoyens, la démocratie directe, depuis quarante ans, et ça marche
    • on est plus intelligents à plusieurs que seul
    • de retour de Madagascar,  et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres
    • on fonctionne au consensus, pas à la majorité, comme à « Mada »
    • Le village devient un village sans maire, sans hiérarchie, autonome. Démocratie directe va de pair avec autogestion et  contrôle populaire
    • Au fil du temps, les habitants ont dû apprendre beaucoup de choses
    • français et étrangers, peuvent participer dès l’âge de 15 ans
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    • PARIS - (AFP) - La participation du public à l'élaboration des décisions concernant l'environnement, prévue par la Constitution, sera effective à partir de 2013 et s'appliquera notamment aux futures demandes de permis de recherche d'hydrocarbures
    • a Constitution depuis février 2005, dispose dans son article 7 que "toute personne a le droit (...) de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement"
    • principe de participation n'était pas correctement appliqué.
    • Si elle ne change rien pour les permis déjà accordés, cette loi soumet à la participation du public les futures demandes de permis exclusifs pour la recherche d'hydrocarbures, dont les gaz de schiste, estime-t-il.

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21 décembre 2012

PixelHumain 12/21/2012

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    • L’idée était de porter devant la population rezéenne des questionnements qui se posent à la ville et de donner au citoyen un outil pour proposer des solutions
    • Composée à l’heure actuelle de 55 membres, le conseil est divisé en quatre collèges 
    • associatif, professionnel, habitants et syndical.
    • Les membres se réunissent lors de séances plénières ou d’ateliers organisés par le conseil. Le choix des sujets abordés est fait sur des propositions des élus. Pour chaque atelier, il y a un animateur et un rapporteur pour réguler le débat et faire un compte-rendu. Les avis minoritaires sont également notés et transmis aux élus. Un atelier dure environ une année
    • des réponses sont formulées puis votées au cours d’une séance plénière rassemblant tout le CESC. Une fois validées, ces réponses sont transmises aux édiles sous la forme d’un avis, lequel sera lu en conseil municipal par le président du CESC
    • Les élus expriment alors leur sentiment à l’égard du texte, puis donnent la réponse de la ville en prenant un engagement à moyen-long terme lorsque l’avis est adopté.
    • Le conseil est un outil précieux de dialogue citoyen, de débat sur les problèmes qui se posent à la Ville. On a besoin de ces espaces de discussion, de la construction d’une parole collective et d’une confrontation des points de vue pour faire avancer les choses.
    • créer une maison de la démocratie qui serait un lieu de décentralisation de l’information
    • un vibrant appel à la population
    • permettant d’informer, de débattre et de consulter les initiatives de la ville.
    • les entrepreneurs sont contents d’apprendre l’existence du conseil, mais ils n’ont pas le temps ou pas la volonté de s’y impliquer. Le CESC mériterait pourtant d’être plus exploité par les entreprises
    • Il faut continuer la politique d’ouverture du conseil, permettre à toujours plus de personnes de nous rejoindre, afin d’améliorer la représentativité du CESC et l’assiduité des participants ».
    • Avec une moyenne d’âge supérieure à 40 ans, il devient en effet important de capter l’attention des jeunes en les encourageant à s’investir dans la vie politique locale.
    • Plusieurs membres du conseil ont déjà fait remarquer le temps parfois très long que prennent les élus pour exprimer leurs réponses.
    • aller plus loin sur des projets plus ambitieux, et notamment dans le domaine de l’économie. « Les membres du CESC n’osent pas parler d’économie. C’est pourtant un point crucial.
    • Le budget alloué chaque année pour garder le conseil fonctionnel ? Seulement 15 000€
    • « Engagez-vous ! Il y a des places à prendre : plus les gens seront nombreux, plus leur avis sera représentatif de la cité. Le renouvellement des membres est indispensable pour que le fonctionnement du CESC se perpétue ».

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20 décembre 2012

Quelques réseaux naturel

PixelHumain 12/20/2012

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    • Dans le cadre de son cours "Théories de la démocratie" qu'elle donne sur le site de l'UCL à Mons, le Pr Nathalie Schiffino a invité ses étudiants au débat. Quels sont les particularités de la démocratie dite réprésentative ? Et celles de la démocratie participative ? Et leurs inconvénients ?
    • consulté les théories existantes et les auteurs ayant écrit sur le sujet.
    • vidéo de 13 minutes, didactique
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    • Laissons aussi les citoyens délibérer, et pas seulement les représentants du peuple. C’est l’appel que lance un groupe de penseurs et de gens d’action indépendants. Leur proposition : le G1000, un sommet à Bruxelles le 11 novembre de mille citoyens choisis au hasard qui délibèrent sans parti pris.
    • Si le peuple manque d’expertise, il a le privilège d’être libre.
    • nouvelle impulsion pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve ce pays depuis de nombreuses années : le G1000, une réunion au sommet de mille citoyens de ce pays, choisis au hasard.
    • Dans une démocratie, les citoyens choisissent de se gouverner eux-mêmes, soit par suffrage direct
    • soit par suffrage indirect
    • Étant donné que tout le monde ne peut ou ne veut s’occuper en permanence de la gestion d’un pays, les citoyens désignent à intervalles réguliers quelques individus pour le faire à leur place. Ce système s’appelle la démocratie représentative : la démocratie par délégation.
    • Néanmoins, deux siècles après, nous nous heurtons aux limites de cette formule.
    • Les partis ne rationalisent plus la société, mais se coincent mutuellement en permanence.
    • la fidélité au parti n’existe plus.
    • Les syndicats, les caisses d’assurance-maladie et les coopératives faisaient office de relais entre la masse et le pouvoir
    • Cette interface est moins évidente aujourd’hui.
    • avec l’arrivée d’un internet bien plus actif, appelé le web 2.0. Le citoyen
    • n’a jamais auparavant été aussi rapidement informé des développements politiques qu’aujourd’hui. On peut à chaque instant suivre et commenter les péripéties, mais on ne peut voter qu’une fois tous les quatre ans.
    • Pourquoi s’étonner dans ce cas que les forums en ligne de sites d’information débordent de glapissements frustrés ? Le citoyen n’a donc jamais été aussi émancipé et averti – et parallèlement aussi impuissant. Le politicien n’a jamais été aussi visible – et parallèlement aussi déphasé.
    • Le corps politique en l’an 2011 semble être une équipe méfiante de chirurgiens cardiaques qui doivent pratiquer une opération extrêmement compliquée, mais au milieu d’un stade de football dont les tribunes débordent de spectateurs. La foule hurle, les supporters ont envahi le terrain et à chaque geste de l’un des cardiologues, crient ce que les médecins doivent ou ne doivent pas faire,
    • Aucun des chirurgiens n’ose encore bouger. Tout le monde attend. Les heures s’écoulent, le sort du patient ne compte plus.
    • La démocratie s’est corrompue en une dictature des élections.
    • L’innovation est stimulée dans tous les domaines, sauf dans celui de la démocratie.
    • Les entreprises, les scientifiques, les sportifs et les artistes doivent innover, mais quand il s’agit d’organiser la société, nous faisons encore appel en 2011 aux schémas hérités de 1830.
    • les citoyens sont invités à prendre activement part aux délibérations portant sur l’avenir de leur société.
    • Des citoyens qui ont l’occasion de se concerter peuvent trouver des compromis rationnels à condition d’être renseignés et d’en recevoir le temps.
    • les représentants du peuple se sont trop occupés de la réforme de l’État pour prodiguer une attention sérieuse à la réforme de la démocratie.
    • La démocratie délibérative pourrait bien être la démocratie de l’avenir.
    • Est-ce comparable à un référendum ? Non. Dans un référendum, on ne fait que voter, dans la démocratie délibérative, il faut aussi parler et écouter.
    • G1000, le sommet des citoyens
    • réunir mille citoyens
    • tirés au sort
    • D’abord nous lancerons une enquête de grande envergure en ligne
    • Quelles sont les priorités.
    • un petit groupe de citoyens tirés au sort
    • approfondir et former concrètement les décisions du sommet
    • Un sommet des citoyens tel que le G1000 peut être comparé à un jury d’assises. Si des citoyens lambda sont en mesure de décider d’une vie humaine, ils sont en état de se faire une opinion nuancée et mûrement réfléchie sur certains aspects cruciaux de l’avenir d’une société.
    • Indépendance
    • Ouverture
    • Dignité
    • Optimisme
    • Complémentarité
    • Participation
    • Transparence
    • Diversité
    • Opportunité
    • Dynamique

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